Intervention du genou réalisée en juin 1993 au sein d'une clinique S, suivie un peu moins de trois mois après, d'une infiltration péri-articulaire de corticoïdes au niveau du genou gauche, intervention réalisées par le Docteur S.
La patiente a présenté quelques jours plus tard un sepsis du membre traité dû à un staphylocoque doré.
La Clinique a vu sa responsabilité engagée, et a appelé en garantie le praticien.
Les conclusions de l'expert étaient les suivantes : il existait un lien de causalité direct de cause à effet entre l'infiltration et l'apparition du sepsis du genou, et qu'il était possible qu'il y ait eu contamination lors de cette infiltration.
Par arrêt en date du 18 février 2009 (n°08-15.979), la 1ère Chambre civile de la Cour de Cassation a cassé l'arrêt critiqué qui avait considéré que la Clinique avait démontré que l'infection procédait d'une cause étrangère.
La motivation était la suivante : la Cour d'Appel ne pouvait retenir comme cause étrangère un risque connu de complication, lié à l'intervention, fut-elle non fautive du praticien.
Charlotte SIGNOURET
Avocat
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